Deuxième intrigue - What the fuck is this ?

A la mi-mars, ce sont les fondations du château qui vacillent. Le directeur, Anatole Rosemont est à son tour atteint par cet étrange mal qui compte de jour en jour de nouvelles victimes. L'événement sème un vent de panique sur Poudlard. Rapidement, le conseil d'administration décide de nommer un directeur par intérim, le temps que Rosemont recouvre ses forces... ou qu'un nouveau responsable soit nommé. Ce sera le Pr. Willem Wyndham, actuellement enseignant de SACM. Si cette nomination soulève quelques vagues mécontentements, l'affaire est rapidement close et le Gallois intègre ses nouvelles fonctions avec efficacité.

Parallèlement, la maladie évolue de façon toujours plus inquiétante. Le château se retrouve mis en quarantaine et les seules personnes habilitées à pénétrer son enceinte sont les médicomages et guérisseurs appelés sans cesse en renfort.
Les premières victimes poursuivent leur lente descente aux enfers: les malades s'enfoncent progressivement dans une bulle où plus rien ne les atteint. Leurs souvenirs s'effacent, ils ne reconnaissent plus les membres de leur entourage (ou leur voisin de lit). C'est leur contact avec la réalité qui s'effrite peu à peu. Trois mois après les premiers symptômes, l'iris et la pupille des yeux s'effacent, laissant la surface oculaire d'un blanc pur. Les têtes pensantes de la Médicomagie demeurent impuissants à trouver le moindre remède pour soulager leurs patients et, avec ce constat, c'est Poudlard tout entier qui fait grise mine ou sombre dans la déprime. Les enseignants eux-mêmes n'ont plus le goût aux efforts, depuis que la maladie a contaminé le directeur.

De son côté, Willem Wyndham tente par tous les moyens d'insuffler un peu d'enthousiasme aux élèves et aux étudiants. Ses mesures, parfois drastiques, parfois surprenantes, empêchent le château de sombrer de façon définitive et entretient un semblant d'activité au sein de l'Ecole de Magie.
Jusqu'à ce que... lui-même soit atteint par le mal. Les vacances de Pâques arrivent par miracle et permettent au directeur remplaçant de cacher son état, par orgueil ou par désespoir.

Les élèves sont contraints de rester au château pendant les deux semaines de vacances, la quarantaine étant plus sévère que jamais.

Nous sommes à la fin du mois d'avril et Ste Mangouste dissimule une effervescence nouvelle. Les chercheurs seraient en passe de trouver une antidote. Wyndham, avant de tomber à son tour sous le joug de la maladie, aurait mené ses propres enquêtes et expériences et aurait découvert le lien entre l'épidémie et les sombrals. Si ces créatures ne subissent pas les symptômes de la maladie, elles porteraient néanmoins la bacille de ce virus qui est, par conséquent, nommé la sombraliote. Médicomages, herboristes et mages divers s'activent autour de cette découverte et finissent, aux prémices de mai, par filtrer une antidote.

Les effets sur les malades les plus récents sont d'une efficacité hors du commun: ils retrouvent leurs forces et leurs esprits à peine vingt-quater heures après l'administration du filtre.
Pour les autres cas, les médicomages sont moins enthousiastes et poursuivent leurs efforts. De nettes améliorations encouragent leur travail et c'est toute la communauté sorcière qui reprend espoir.

Soigné par l'antidote, Wyndham reprend la tête de Poudlard, tandis qu'Anatole Rosemont, dans un état critique, est envoyé à Ste Mangouste.
L'épidémie est enrayée. Si on ne déclare pas de nouveaux cas, un certain nombre de malades demeurent néanmoins dans un état critique.
Le Ministère et Ste Mangouste publient des bulletins bi-hebdomadaire pour informer la communauté sorcière des évolutions de la lente rémission de la sombraliote.