Once upon a time... ~ [Intrigue 2010-2011]

Administrateur Messages : 72 Date d'inscription : 16/09/2009

Once upon a time...

Lundi 13 septembre. Cours de Sciences des Arts Magiques et Universels, Poudlard University.

- Excusez-moi d'interrompre votre cours, Pr. Edyrn.

Le professeur en question stoppa l'introduction qu'il faisait aux étudiants de première année à Moon Shadow. D'un geste de la main, il laissa entrer Vladimir Olsenokovitch.

- Je vous présente une toute nouvelle camarade: Sera Hadez qui nous arrive de... loin. Elle fera partie de votre promotion. Réservez-lui un bon accueil.

Le nouveau conseiller disciplinaire de Poudlard s'écarta pour laisser place à une jeune femme au regard absent. Elle posa ses grands yeux bruns sur les étudiants, paraissant sur le point de s'enfuir en courant. Pourtant, sur un geste de Olsenokovitch, elle s'avança parmi les rangs de ses nouveaux condisciples. L'un d'entre eux, à moitié subjugué par sa beauté exotique, lui indiqua d'un geste la place vacante à ses côtés. Il lui souhaita la bienvenue, d'un ton qui ne dissimulait pas son admiration. Sera le dévisagea comme s'il parlait une langue étrangère, esquissant à grand peine un sourire.

Quelques jours plus tard, son air perdu avait disparu et elle discutait de bon train avec quelques uns de ses camarades, parant ses lacunes de vocabulaire avec de grands gestes aux accents du Sud. Il n'était pas rare de la voir les yeux brillants et l'air curieux, bien que réservé, en compagnie d'un petit groupe d'étudiants mêlés d'élèves.

Mardi 21 septembre. Dans un couloir de Poudlard.

Une semaine plus tard, un petit groupe de Serdaigle croisa le chemin d'un jeune garçon qui ne pouvait pas avoir plus de neuf ans. Ses cheveux blonds bouclaient sur ses tempes tandis que son regard bleu et naïf caressait les murs de pierre du château. Il paraissait chercher quelque chose. Il demeura muet quand le plus âgé du groupe lui proposa son aide. Les élèves s'interrogèrent sur l'enfant et, bientôt, d'autres élèves se mêlèrent au débat. Qui était-il? Que faisait-il au château alors qu'il était si jeune? Comment s'appelait-il? Et surtout, que voulait-il vraiment?
Le jeune garçon leur offrit un sourire d'une douceur désarmante et leur retourna une question dans une langue étrangère, qu'un des Serdaigle reconnu comme étant du français.

- Il demande où est-ce que ce chemin mène...

Soit le couloir du cinquième étage.
Nouvelle salve de mots en français.

- Il dit qu'il marche droit devant lui pour voir où le monde s'arrête. Il paraît qu'on ne va jamais bien loin si on marche droit devant soi.

L'échange dura une dizaine de minutes jusqu'à ce que le petit groupe soit dissout par l'arrivée du Pr. Wyndham. L'air revêche, il détailla la situation d'un simple regard avant de se fixer sur le jeune garçon. Une lueur sembla s'allumer au fond de ses yeux avant qu'il ne retourne à sa neutralité coutumière. Son ton, cependant, était légèrement teinté d'empressement.

- Suivez-moi, jeune homme. Je sens que nous allons avoir une discussion d'un grand... intérêt.

Iils disparurent au coin d'un couloir, l'inconnu précieusement escorté par le directeur adjoint.

La fin de semaine sembla lui offrir une compagne de jeu. Une petite fille blonde, sans doute pas plus âgée que lui, fut surprise dans un recoin du deuxième étage. Celle-ci se montra beaucoup plus entreprenante, jaugeant et commentant tout ce qui l'entourait. Contrairement aux deux autres nouveaux venus cependant, elle s'enfuit à l'approche d'un groupe d'élèves en uniforme.

Les rumeurs couraient bon train. Quelques jours plus tard, alors que septembre tirait sa révérence, Yan Willow leva le mystère au cours d'un discours emberlificoté lors d'un dîner. Les deux jeunes enfants seraient des résidents du château à plein temps. Peter et Wendi (ainsi furent-ils présentés, le regard un peu sauvage, deux pas en retrait du directeur) étaient les enfants adoptifs de Willow, ses pupilles. Quiconque s'en prendrait à eux aurait affaire à lui. Point final.

Ce qu'il faut savoir en HJ:

Les éléments ci-dessus constituent les premiers éléments de l'intrigue de cette année. Nous vous invitions à y porter une attention toute particulière. Vous trouverez une explication de ce qu'il en est en réalité dans le sujet contexte.

Ces "nouveaux personnages" seront listés au fur et à mesure dans ce sujet. Ce sont des PNJs officiels, que vous pouvez donc faire intervenir de façon ponctuelle dans vos RPs, à la condition évidente de rester fidèle à ce qui vous est proposé.

Administrateur Messages : 72 Date d'inscription : 16/09/2009

Samedi 2 octobre. Début de soirée.

"Max, laisse-moi tranquille."

Une scène presque banale dans le quotidien du château se tenait au beau milieu du troisième étage. Une jeune fille fuyant les avances d'un garçon trop entreprenant. Le baiser volé dudit Max à la jeune fille. Puis, l'interruption. Pour un peu, on se serait cru dans un mauvais vaudeville.

Il me semble qu'elle t'a demandé de la laisser en paix." ( *en français dans le texte )

Devant l'air ahuri du garçon, le nouveau venu traduisit sa politesse en ordre impératif. Et en V.O..

"Va traîner ailleurs. Tu déranges la demoiselle."

Le ton n'admettait aucune réplique. L'indésirable parti, l'inconnu reprit la parole:

"Tout va bien, milady? Arthur Lefebvre, pour vous servir...
Je vous raccompagne?"

Lundi 11 octobre. Premier cours de Métamorphose du matin.

- Le professeur McDonald a décidé de s'octroyer un congé amplement mérité. Merci d'accueillir Mr de Montvalem, qui assurera les cours à sa place.

Après avoir jeté ces quelques mots, c'est un Vladimir Olsenokovitch aux traits tirés qui avait laissé les élèves de cinquième année à leur nouvel enseignant. Les premières semaines depuis la rentrée avaient vu le conseiller disciplinaire devenir de plus en plus sur le qui-vive. Son caractère rêche ne s'en trouvait pas amélioré.
De son côté, Victor de Montvalem se tenait d'ores et déjà sur l'estrade et observait les arrivants d'un regard en coin. Un léger tic au coin des lèvres trahissait son malaise mais tout le reste de sa personne laissait à penser qu'il était dans élément.
Si les jeunes hommes paraissaient mécontents de ce changement de dernière minute, les jeunes filles, quant à elles, étaient ravies. Chuchotant et gloussant, elles dévisageaient ce bel homme aux allures charmantes, estimant avoir gagné au change. Les premiers mots du professeur les conforta dans leur première impression: elles allaient adorer les cours de Métamorphose.

Les leçons suivantes ne firent que renforcer ce sentiment.
Un accent français irrésistible, une élégance certaine, des manières légèrement désuètes et un langage fleuri faisaient de de Montvalem un personne haut en couleur, aussi séduisant qu'irritant, selon les points de vue. Tour à tour charmeur et charmant, il réussit très rapidement à s'attirer les faveurs de son auditoire féminin, qui semblait pendu à ses lèvres, à l’affût de la moindre marque d'intérêt.

Mercredi 13 octobre. Sélection des membres de l'équipe de Gryffondor. Terrain de Quidditch.

Sous l'œil avisé de Joachim McMillan, les apprentis joueurs se bousculaient par dizaine au sortir des vestiaires. Le Capitaine des Gryffindor Gadflies peinait à maintenir le calme sur le terrain. Aspirants batteurs, poursuiveurs, gardiens et attrapeurs faisaient tout pour attirer l'attention et gagner une place au sein de l'équipe des Rouge-et-Or.

Un tohu-bohu surpassant les précédents attira la majorité des regards des spectateurs. Là, au bas des gradins, un petit garçon aux cheveux blonds se faisait remarquer par son assurance tranquille. Son ton était empreint de dédain et de forfanterie:

- Puisque je vous dis que je suis fait pour voler.

Décidant d'y mettre son grain de sel, Mélusine s'approcha du petit groupe, jaugea le garçon des pieds à la tête.

- Hum... Tu es un peu petit, non? Tu dois être en première année, pas plus.
- Et alors?
- D'où tu sors? On ne peut intégrer une équipe qu'à partir de la deuxième année.
- Mais je suis fait pour voler.
- Mouais. J'avais cru comprendre. Prouve-le.

Il y avait de quoi s'étonner. Le garçon s'était présenté sans balai. Il parut se concentrer. Rien ne se passa. Evidemment. Il se concentra plus fort, fermant les yeux et plissant le front sous l'effort. Quand il rouvrit les paupières, il semblait perdu et désorienté.

- Mais je...

Vendredi 22 octobre. Petit déjeuner dans la Grande Salle.

Les élèves quittant leur table pour rallier leur dortoir avant le premier cours furent témoin d'un étrange spectacle. L'air complètement décalé, un jeune couple se tenait à l'entrée de la Grande Salle. Leur uniforme était d'une propreté presque douteuse. Mais ce n'était pas ce qui attirait l'attention sur eux. Pour cela, il fallait se servir de ses oreilles plus que de ses yeux. En effet, les deux adolescents s'exprimaient en vers, en anglais ancien, utilisant le "thou" et le "thee" (à savoir le "tu" et le "vous" des siècles passés).

Tous deux semblaient ne pas avoir conscience de ce qui se passait à côté d'eux, plongés comme ils l'étaient dans la contemplation de l'autre.

- D'ailleurs, si tu ne m'aimes pas, qu'ils me trouvent ici ! J'aime mieux ma vie finie par leur haine que ma mort différée sans ton amour.

Sans doute Poudlard n'était-il plus à une étrangeté près. Des sourcils se haussèrent, des sourires apparurent mais les élèves poursuivaient leur chemin. Après tout, ce jeune homme loquace n'était peut-être seulement victime que d'un vieux maléfice comme en trouvait parfois dans les livres.

Administrateur Messages : 72 Date d'inscription : 16/09/2009

La soirée de la Guy Fawkes

Vendredi 5 novembre.

Alors que dans le parc, l'ambiance commençait à prendre, le château se vidait petit à petit de ce qu'il comptait d'élèves. Quelques fantômes flottaient ça et là mais les sous-sols en eux-mêmes étaient plutôt déserts. Ils avaient été à l'honneur une petite semaine plutôt, mais, Halloween passé, ils avaient recouvré leur réputation vaguement lugubre. Leur côte de popularité en avait pris pour son grade au profit du grand feu qui semblait vouloir lécher le ciel.

Les torchères éclairaient vaillamment les couloirs où les ombres semblaient avoir élu domicile. Il flottait une atmosphère étrange dans Poudlard et déjà, une rumeur sourde se répandait parmi les tableaux. Des chuchotis infimes, des mots glissés en confidence. Les personnages peints glissaient d'un cadre à l'autre, avec, collé sur le visage, des airs de conspirateur. Une oreille attentive aurait pu en percevoir des bribes. "De la folie" disait l'un. "Ca n'est plus possible", surenchérissait un autre. Un "Et celui-là, avec cette épée de barbare, vous l'avez vu?" échappa à un troisième. Le mot d'ordre de ce téléphone arabe semblait être "Mais c'est du grand n'importe quoi".

Quelques étages plus haut, en effet, ça n'était pas une silhouette hagarde qui tentait de trouver son chemin dans les couloirs labyrinthiques de l'école, mais deux, trois, dix. S'esquivant à tâtons. Se heurtant aux armures. Certaines gagnaient les hauteurs, dans le vain espoir d'y voir plus clair. D'autres se carapataient dans un recoin, pour s'y faire oublier. Les derniers, plus aventureux, se hasardaient à explorer ce nouveau lieu inconnu, l'épée à la main et le courage en bandoulière. Ou le pas hésitant et l'œil alerte.

Au sortir du dîner. Non loin de la salle commune des Poufsouffle.

L'une de ces silhouettes, un peu grandiloquente, descendait prudemment le grand escalier. Un portrait lui avait soufflé, que pour prendre le thé, à cette heure, il fallait se rendre directement en cuisine. Une armure bienveillante avait pointé le chemin d'un doigt rouillé et grinçant. Notre homme pénétrait céant dans les cuisines, plus alarmés sans son infusion que par la vue de ces étranges créatures, si petites aux oreilles immenses.

- Que pouvons-nous faire pour votre service, monsieur?
- Auriez-vous l'obligeance de me servir un peu de thé?

Au détour d'un couloir, Loevi Leroy, élève de Poufsouffle va faire la connaissance d'un homme étrange, ne jurant que par les chapeaux et le thé. Il pose des questions bizarres et paraît être en décalage perpétuel avec le rythme du château. Il s'étonne de rien et de tout. Aidée d'un elfe de maison du nom de Hobby et de Nick-Quasi-Sans-Tête, elle aidera ce curieux invité à y voir un peu plus clair. Ou à se désadapter un peu plus.

Toqué avec Loevi Leroy.

20h30. Terrain de Quidditch.

On aurait dit un froissement de la toile de vie, une fêlure dans l'ordre des choses.
Quelque chose n'était pas à sa place ici.
Quelque chose de sombre et d'implacable.
Surgissant de nulle part, une silhouette encapuchonnée vint de l'obscurité jusqu'à eux.

A la lueur d'un feu clandestin réunissant les McEwan et leurs amis, apparaît un homme qui, c'est certain, n'a pas sa place dans un château comme Poudlard. Mystérieux et menaçant, il se montre d'emblée sur la défensive.

"Youhouuuuuuuuuuuum? Vous parlez anglais? Venez donc vous asseoir! Sinon, y a le feu officiel, un peu plus loin, si jamais on vous fait peur."
- Vous croyez vraiment pouvoir m’impressionner, tous autant que vous êtes?

S'il s'inquiète de savoir quand et comment il a atterri dans cet univers étrange, il n'en montre rien et pose les questions plutôt que fournir des réponses. Il demeure froid et distant face aux tentatives d'accueil du petit groupe qui ne va pas tarder à se mettre sur ses gardes.

Les chaussettes de l'archiduchesse avec Xaël et Mélusine McEwan.

21 heures. Parc du château.

- Pardonnez-moi, un poils de travers dans la gorge... kof kof kof ! Je suppose que vous attendez votre promis... Vous vivez dans un château fort agréable, belle Damoiselle.

kof kof kof ! Vous seriez très aimable, kof kof ! Si vous daigniez m'apporter un verre kof kof ! de kof kof kof ! de lait.

Toussant et trébuchant, un chat doté de bottes fait son apparition dans le parc de Poudlard tandis que la fête de la Guy Fawkes bat son plein. Et se met en tête de jouer les entremetteurs. Ses victimes? Eleanor Moon, de Serpentard et James O'Brian, jeune étudiant.

Tout en rimes et en malice, le matou les plongera dans une drôle d'aventure où les fées envahissantes seront le cadet de leurs soucis.

- Le chemin de l'amour est parsemé d'embûches Damoiseau,
Le cœur pur des damoiselles est souvent synonyme de détresse.
Longue est la quête de l'amour véritable,
Croire sans voir, voir sans croire, là réside l'erreur coupable !
A la lueur des feux, lors des fêtes d'un soir, redouble de sagesse
Pour déjouer les maléfices, trouble duel entre le Vrai et puis le Faux.

Et ainsi de suite jusqu'à l'écœurement.

Histoires du temps passé avec James O'Brian et Eleanor Moon.

22 heures et des poussières. Aux alentours du bureau du directeur.

- Laisse-moi te présenter ...Aurore! C'est... ma sœur! Comme tu le vois, elle fait la sieste. Et, si j'en crois mon expérience, elle n'est pas près de se réveiller.

Ehlana Kalten, misssionnée par quelques congénères pour inviter le directeur à la fête, devient le témoin involontaire d'une scène étrange. Dans le bureau de Yan K. Willow, une jeune femme est étendue sur son bureau, plongée dans un profond sommeil. Le vacarme alentour et l'agitation de la soirée ne semble pas la déranger le moins du monde.

De son côté, le directeur semble hésiter entre plusieurs attitudes et ne sait plus sur quel pied danser. Les vérités lui chatouillent la langue mais Vladimir Oslenokovitch, son mentor, lui a adjuré de ne rien divulgué. Pris entre deux feux, plus immature que jamais, il semble sur le point de se laisser tenter. La jeune Serdaigle serait peut-être sur le point d'en apprendre un peu plus sur toute cette histoire d'apparitions et de personnages étranges.

Lapsus révélateurs avec Yan K. Willow et Ehlana Kalten.

Ce qu'il faut savoir en HJ:

Ces apparitions-là sont un peu particulières puisqu'elles ont été jouées en DJ par différents personnages du forum. Nous vous invitons à lire l'intégralité des sujets pour prendre la pleine mesure de ce qui s'y déroule.

Comme toujours, les importés sont recensés dans ce sujet. Allez y jeter un œil.

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