Cours exceptionnel d'Initiation à la Vie Politique Sorcière

❧ Ministère Messages : 30 Date d'inscription : 22/09/2009

Il y avait une salle de classe autour de laquelle régnait une effervescence inhabituelle. "Autour" mais pas "dedans" car peu étaient ceux qui osaient entrer. Une congrégation de boutonneux se tenait devant la porte, passant de temps en temps son nez par l’ouverture pour vérifier que ce qui les avait amenés ici n’était pas un mensonge, hésitant à entrer pour s’asseoir, chuchotant des commentaires immatures qui étirait la rumeur à un niveau sonore qui n’allait pas tarder à fortement ennuyer Mareva Coolwater.

Mais ce bourdonnement lui monta à la tête tant et si bien que, depuis le centre de la classe où elle se tenait face aux rares élèves qui avaient osé entrer et s’asseoir face à elle, celle qu’on nommait la Dame Rouge finit par lever sa baguette en direction de la porte de la classe pour en agrandir l’ouverture. Ainsi, tous ceux qui étaient appuyés contre la lourde cloison de pierre qui séparait la pièce du couloir, tombèrent à la renverse à l’intérieur de la salle, poussant un cri étouffé, comme sorti de la bouche d’un ogre aux cordes vocales déformées. La nouvelle porte faisaient exactement la moitié du mur et donnait sur un parterre d’étudiants éberlués qui tâchaient tant bien que mal de se relever, essayant, dans la mêlée, de retrouver sa deuxième jambe enfouie sous le buste d’un tel, son bras croisé avec le sac d’une telle, son écharpe enroulée autour de la tête de tel autre ou son genou accidentellement parti à la rencontre du dos de tel autre camarade.

Quand la molécule humaine se dissocia et qu’on commença à en déterminer chaque composant, c’était à dire, une ribambelle d’individus de type adolescents patauds, puis que, de nouveau, l’Homme marcha, Mareva se tourna vers eux avec un sourire froid :

- Rejoignez vos chaises. Tout de suite.

Le troupeau difforme obéit et bientôt le bois de nombreuses chaises suinta une multitude de bruits crispant sur le sol dallé de la salle du cours exceptionnel d’Introduction à la Vie Politique Sorcière.

Ce cours ouvert à tous, universitaires comme collégiens, n’avait pas été annoncé.
Il apparaissait comme un happening de mauvais goût dans la petite collectivité étudiante. Pourtant, cela faisait déjà un mois que tous les jeunes sorciers se demandaient ce que signifiait la case noire à l’horaire de 14h00/16h00 du vendredi 18 décembre pour la salle Juge Lara Impartial.

Ils avaient désormais la réponse.

Avec sa baguette, Mareva décrivit un cercle en direction de la porte qui reprit soudainement sa dimension d’origine. La pierre du mur crissa sur les dalles. Un son qui donnait la chair de poule, comme des ongles sur un tableau noir. D’un deuxième mouvement de la baguette, elle claqua la porte et l’on entendit les cliquetis stridents de la serrure qui se verrouillait. Les sons gutturaux des glottes asséchées témoignèrent de la crainte qui régna tout à coup. Des chuchotements persistèrent mais le cou leur fut tranché quand la Dame Rouge sortit son sabre de sa ceinture de dentelles et le posa délicatement sur le bureau qu’elle venait de rejoindre.

- Mesdemoiselles, messieurs. Je m’appelle Mareva Coolwater, commença-t-elle sans définir son titre qu’elle savait déjà connu de chacun. Vous m’appellerez Madame Coolwater. Je ne suis pas expressément ravie de perdre une demi-journée de travail à venir vous enseigner des notions que vous oublierez très certainement aussitôt après avoir franchi le pas de cette porte… du moins, pour ceux qui en ressortiront.

Mareva savoura la tension que cette dernière phrase suscita. Elle sourit clairement :

- Je blague.

Oui. Mareva blaguait. Fondamentalement, ce qu’elle appelait "blague" ne faisait sourire qu’elle et s’apparentait le plus souvent à de l’humour noir ou des intimidations qu’elle ne comptait pas mettre à exécution.

- Nous avons deux heures à passer ensemble. Pour commencer, les uns après les autres, en commençant par la première rangée et en allant de ma gauche à ma droite jusqu’à la dernière rangée, vous vous lèverez, vous présenterez sommairement pour que je puisse savoir à qui je m’adresse. Ah ! Et, j’oubliai, n’essayez pas de faire les trolls. Mon humour a des limites que vous ne désirez pas connaître.

_________________ HJ_________________

1) Tous les participants sont déjà assis.
2) Chaque élève doit faire jouer un camarade PNJ connu ou inventé. Préférence personnelle à un PNJ connu.
3) Votre premier message n’excèdera pas dix lignes. Il servira à chacun à se présenter, présenter son PNJ et préciser sa place assise.
4) Ce cours rapportera et fera perdre des points de la façon suivante :
- Jusqu’à 5 points par post.
- Jusqu’à 15 points pour le comportement et la participation générale, évaluée en fin de cours.
- 3 points quand vous me faites rire, m’attendrissez ou que je vous trouve beaux.
- 30 points si vous parvenez à sortir de la classe en DJ avant la fin du cours avec l’accord de Mareva.
- 15 points si vous parvenez DJ à vous faire virer du cours par Mareva, sans en mourir.
- Bonus à quiconque fera des DJ intéressants et novateurs.
- Point DJ pour les interventions gratifiantes.
- 1 point à chaque fois que vous placerez intelligemment un des mots de la liste suivante, souligné, dans votre DJ : Jarvet, tranchefoule, Hercule, feinte de Wonski, Rogue, Bronchiflor, sirène, phobie, bonnet, transversale, magna, vif d’or, furet, pastèque, commando, espagnol, menu best of, film d’amour, Ben Hur, Serpentouffle, Rowena, zigzag, Chauve-Furie, ex, vitriole, mot de passe, 1429, rupture de chaudron, sectumsempra, vache à lait.
- Vous perdrez 1 points à chaque fois que vous utilisez un des mots suivants : baguette, parchemin, magie, moldu, cours, classe, Coolwater, O’Brian, professeur, Poudlard, château (mettez-les en rouge dans le texte quand vous les utilisez sciemment).
- Vous perdrez 3 points à chaque faute de jeu (non prise en compte d’un évènement ou du DJ d’un camarade, etc.)
- Vous perdrez 10 points si vous abandonnez avant la fin.
5) D’une manière générale, postez ce que vous voulez de 10 à 40 lignes.

Première rangée, place tout à sa droite à lui avec son mur bienheureux sur lequel s'appuyer si sa tête se faisait trop lourde. Quoi que l'expérience récente prouvait qu'on ne pouvait pas plus se fier aux murs de ce château qu'aux escaliers. La droite de l'un étant la gauche de l'autre, il y avait fort à supposer que c'était à lui de lancer les hostilités.

"James. Poufsouffle. 7ème année."

Elle avait dit sommairement...
Le jeune homme s'autorisa un sourire discret avant de se rasseoir. Il lança une légère tape à Charles, meilleur pote de son état, qui lui rendit la pareille avant de se lever.

- Charles. Poufsouffle. 7ème année.

Ca, c'était fait.
Au suivant.

❧ Inactif Messages : 70 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 29

Toni se frottait encore machinalement le coude quand, entre elle et Charles, Japhet se leva d’un bond pour se présenter. Encastrées l’une dans l’autre, les deux copines prises au piège dans la toile d’araignée de leurs camarades appuyés contre le mur qui avait soudainement disparu, faisaient partie, non pas des pusillanimes curieux, mais de celles qui avaient tentées d’entrer en fendant l’agglomération d’élèves : « Exxxxcusez-nous ! On est en retard ! Laissez passer ! » Ni l’une ni l’autre n’avaient eu idée de l’identité de celle qui le dispensait avant d’avoir subitement les quatre fers en l’air.

- Japhet Cullen, sourit joyeusement la Serdaigle qui avait souvent du mal à évaluer la menace que sa jubilation pouvait provoquer sur autrui - d’autant plus qu’aujourd’hui autrui avait un sabre. Je suis à Serdaigle, j’ai 17 ans, deux frères, lui et lui, continua-t-elle en désignant Seth et Liam qui s’enfonça spontanément dans sa chaise. Voilà, voilà !

Elle se rassit. Toni se leva à son tour, lâchant son coude. Elle se présenta avec décontraction mais moins d’allant que sa voisine :

- Alors, moi, je suis Toni Scheffer. Je suis en 5ème année à Gryffondor.

❧ Inactif Messages : 67 Date d'inscription : 31/07/2009 Age : 32

Jörgen et Jupiter, eux, avaient été de ces pusillanimes curieux. Les cheveux ébouriffés à force d'en avoir retiré poussière et particules, ils se levèrent de concert, se ressemblant comme jamais. L'un regarda Toni, juste à côté de lui. L'autre pas.

- Nous, on est Jupiter et Jörgen, tous les deux à Poufsouffle, tous les deux en septième année. Comme James.

Dixit Jörgen qui supportait beaucoup mieux, depuis l'été, de se balader au quotidien avec deux doublures presque parfaites. Toni avait fini par lui donner une place rien qu'à lui.

Et nous aussi, on a plein de frères. Le petit, c'est Siegwart, (et on pouvait l'entendre ronchonner d'ici). Et trois places plus loin, c'est Ellsworth.

Dixit Jupiter.
Les deux garçons se rassirent, maintenant que les présentations étaient faites. Ce serait tout à l'honneur de leur enseignante d'un jour si elle parvenait à se souvenir ne serait-ce que de la moitié des noms.

❧ Inactif Messages : 32 Date d'inscription : 17/10/2009 Age : 32

"Manny Manara, italien, jé suis en 6ème année à Poufsouffle."
"Tracy Vadim, heu, bah, anglais, 6ème année à Poufsouffle."

Tous deux se levèrent et s’assirent à tour de rôle dans une chorégraphie digne de Laurel et Hardy. Stan Laurel aurait plutôt été Manny parce que Tracy était plutôt du genre costaud. D’ailleurs, quand la porte s’était agrandie et que le mur avait disparu, recevoir le gros Tracy sur le dos fut un trop lourd tribut pour un gars qui avait voulu faire preuve de bonne volonté en se rendant à un cours qui n’était pas inscrit au programme. Manny était motivé. Il ferait des efforts. Fini de sécher les cours, sinon, fini le Quidditch.

"Tracy, chuchota Manny, c’est bien elle..."
"Oui, je sais bien que c’est elle. Je me sens pas rassuré du tout. Il parait qu'elle a déjà coupé la langue à un type qui avait dit "je vais au coiffeur" au lieu de "je vais chez le coiffeur..."
"Tu crois qu’on peut demander un autographe à la fin du cours ?"
"Tu crois que j’ai envie de crever pour un autographe ?"
"T’es pas drôle."
"Chut ou on va finir en morceaux…"

Manny et Tracy étaient assis au bout de la première rangée d’élèves, devant Ellesworth, et concluaient le premier rang.

A côté de moi, en début de rangée se trouve Tuppence Beresford, fille du nouveau Chef du Bureau des Aurors.
Manara devrait apprendre à suivre son instinct et aller demander un autographe à la dame, au moins, la classe serait débarrassée de sa stupidité.

- Elinor Redgrave, Unicorn Ring deuxième année...

... ici pour apprendre dans le cadre de sa filière de droit et diplomatie, et en option, supporter cette bande de trolls des prairies.

A côté d'elle je me sentais bizarre, voire en trop, mais bon, c'était juste une impression sans doute. C'était une tronche, tout le monde le savait. Moi les tronches, ça me met mal à l'aise.

- Tuppence beresford, Gryffondor septième année.

J'en reviens pas de m'être faite piéger comme ça par madame la Ministre. Elle a vraiment l'air forte celle-là. Pas intérêt à faire le troll par ici ou sa vengeance risque d'être égale à sa légende. Cours exceptionnel d'Initiation à la Vie Politique Sorcière 533181

Cours exceptionnel d'Initiation à la Vie Politique Sorcière 533181

« Arrête de faire bouger cette table et garde tes angoisses s'il te plaît...»
« Et si le tour se passe sans que nous ne nous soyons présentées? On croirait que nous ne sommes pas attentives! »
« Je n'arrivais pas à mesurer l'ampleur de la situation! Grâce à toi, c'est fait...»

Alexy n'était sans doute pas une idiote mais son esprit démesurément consciencieux et maniaque était terriblement agaçant.

« Eh! C'est bientôt à nous, j'ai des spasmes...»

Elle se leva d'un coup, manquant de faire tomber sa chaise et se mit à parler comme un robot.

« Alexy Grin! Serdaigle en deuxième année! »

Après s'être assurée qu'Alexy maîtrisait suffisamment la situation pour se rasseoir sans béquille, Eve à son tour se leva et se présenta.

« Je m'appelle Seng Eve et je suis aussi en deuxième année à Serdaigle »

Tout le monde se bouge, s'agite. C'est très pénible pour la miss, même si, elle n'aurait jamais dis non à un cours exceptionnel. C'était toujours intéressant d'apprendre quelque chose de nouveau! Mais bon de là à faire les curieux comme des premières années... Non vraiment pitoyable. Quant à la femme qui se tenait devant eux, et bien elle avait l'air d'un commando tout entier à elle seule. Bien rigide et stricte, pas prête de tolérer quoi que ce soit. Et aussi bizarre que cela puisse parraître, la nouvelle Serpentarde trouva cela plaisant. Enfin quelqu'un dans tout ce collège qui n'avait pas la mentalité d'un bisounours! Enfin bref. Ce fut Eve Seng qui se présenta avant que ce fut son tour. La jeune miss se souvenait bien d'elle car elle l'avait récemment rencontrer dans la volière. Bien évidemment, elle ne lui preta pas un regard, et quand cela fut son tour, elle se leva pour dire tout simplement;

-Je suis Theresa Pouckine, en sixième année et arrivée depuis un mois. Je suis à Serpentard.

Pas besoin d'en savoir plus. Et puis vu comme cette femme avait l'air de les aborder elle ne devait pas vraiment être réellement intéressée par l'identitée des ados de cette pièce. Juste le strict minimum, bien qu'en Russie, cela aurait déjà été trop.

- « Seth, je me casse. »
- « Tu fais comme tu le sens, Liam, je ne vais pas te retenir, Madame la Ministre le fera mieux que moi. »
- « Tu ne m’aides pas. »
- « J’ai pas envie de t’aider. »
- « Tu m’en veux encore ? »
- « Devine. »
- « Tu n’es pas miséricordieux… »
- « Je ne suis pas quoi ?! » s’étrangla Seth en tournant un regard noir vers son ainé. Une impression de déjà vu. Même si ce fut à voix basse, les deux frères se disputaient. Encore. Le silence se fit d’un coup. C’était bientôt à leur tour. Bien que Japhet les ait introduit un peu plus tôt les deux frères se levèrent l’un après l’autre dès que la jeune Eve, puis Thérésa, se furent rassises. Liam regardait Eve avec des yeux tout ronds. Il se demandait à quand remontait la dernière fois qu’il avait croisé une personne aussi petite et aussi jeune. Cette idée de leçon commune lui rappelait qu’il avait été en deuxième année. Un jour lointain dont il ne souhaitait pas se souvenir.
- « Liam Cullen, première année à… comment c’est ma filière ?… »
- « J’ai honte, murmura Seth, Hawk Ring, troll. »
- « Oui, c’est ça, Hawk Ring. »
- « Seth Cullen, première année à Phoenice Zone. »

- Un truc bizarre en salle impartiale !

C’est ce que j’avais capté dans un couloir, alors que je venais juste de sortir de la bibliothèque, où j’avais été invité par Rosemont.

Je me trouvai complètement maso lorsque la pensée d’y aller « juste pour voir » me traversa l’esprit… Puis … Puis je cédai à la tentation lorsque devant moi une rangée d’étudiants adossés basculèrent pour traverser un mur devenu invisible.

Plus je me rapprochais et plus je voyais que le mur avait en fait littéralement disparu, laissant une entrée béante à l’intérieur de la fameuse salle.

J’enjambai deux ou trois corps enchevêtrés, puis je m’installai à la première place disponible, le plus furtivement du monde. A côté de moi se trouvait un élève au look totalement insignifiant.

Salut Tuppence ! pensais-je par surprise lorsque j’entendis la voix de ma cousine résonner dans la pièce.

- Casey Call, première année à Phoenice Zone mentis-je en reprenant bêtement la phrase du Serdaigle que je reconnu être Seth.

- Kevin Zimbra, cinquième année, Pouffsoufle. souffla mon voisin à peine plus fort qu’un battement d’ails de mouche.

❧ Etudiante Messages : 691 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 39

Au confortable troisième rang...
Qui parlait de Laurel et Hardy?

"Plus tard, moi, je veux faire Mareva Coolwater."
-Chut, Zynette, elle va t'entendre...
"Et alors?"

Mélusine était admirative et ne s'en cachait pas. La Ministre était le modèle féminin que le monde magique avait attendu trop longtemps. Enfin, une femme qui ne se laissait pas marcher sur les pieds et qui remettaient tous ces gars trop sûrs d'eux à la place qui était la leur.
La preuve, tous les types de l'assistance osaient à peine dire leur nom à voix haute, comme si la pas-tout-à-fait prof allait dégainer sa baguette d'un instant à l'autre pour exécuter son désormais célèbre Tranchefoule. Peut-être, peut-être pas. Il fallait savoir flirter avec le risque.
Bon, après la présentation de tous les Culleno'brian, d'une grande quantité de (ex) Serpentouffles, il semblerait que son tour à elle soit venu.
Grand sourire pour un lever en fanfare.

"Bonjour madame Coolwater. Je suis Mélusine Mouna Maëwen Myrzam McEwan..."

'Ca faisait longtemps...'

"Moon Shadow, deuxième année."
- Derek Grogan. Jsuis en quatrième année à Serdaigle.
"Dites, je sais qu'il faut pas croire tout ce qu'on lit dans les journaux, mais... c'est vrai que vous avez ~~castré~~ cassé le nez de Gregory Oz?"

Une tension insistante sur sa manche la fit rasseoir plus vite que prévu.

❧ Ministère Messages : 30 Date d'inscription : 22/09/2009

- Stupides et incomplets clabaudages de la presse, répondit Mareva avec indignation, je n’ai pas cassé le nez de Grégory Oz.

La Dame Rouge s’approcha du premier rang tout en fixant l’impudente de son regard bridé. A mesure qu'elle avançait de son pas chaloupé et exagérément maniéré, son kimono noir aux broderies d'argent bruissait comme un feuillage au vent:

- Il s’agissait des oreilles et je les ai coupées. Il ne m’écoutait pas. Que vous voulez-vous... je n’avais pas d’autre solution. Le nez, il se l’est cassé tout seul en tombant sur son bureau lorsqu’il se tordait de douleur, expliqua-t-elle avec un visage chagriné qu’elle s’était composé en tout point, de l’arrête de son nez épaté, à sa moue affligée et son regard rempli d’étoiles rien qu’en songeant à nouveau au plaisir qu’elle avait éprouvé en lui hôtant ses deux oreilles. Ce que la presse ne racontait pas était que Mareva s’était permise cette amputation avec l’adhésion, ou plutôt l’encouragement, de la victime. Que devait-on répondre lorsque, face au fil d’un sabre, on nous assurait : "Vous n’oseriez pas, Madame..." C’était bel et bien un encouragement, n’est-ce pas ?

- Nous discuterons de cet aspect de la politique, mademoiselle Mélusine Mouna Maëwen Myrzam McEwan. Mais pour le moment, j’aimerais qu’on finisse les présentations.

A mesure que chacun se levait et se présentait, sur le parchemin que Mareva tenait dans sa main, les noms s’affichaient un à un dans l’ordre et à l’emplacement de chacun pour dessiner un plan de classe. Le pense-bête servirait plus tard. Cependant, elle avait d’ores et déjà retenu malgré elle quelques prénoms et cela était un bien mauvais présage.

"Parlez, mes enfants, chahutez, ignorez la bouse dans laquelle vous vous trouvez… rira bien qui rira le dernier."

- Soit-dit en passant, je ne suis pas un monstre… j’ai recollé moi-même les oreilles de monsieur Oz pour le remercier de m’avoir cédé son siège au Ministère.

Cours exceptionnel d'Initiation à la Vie Politique Sorcière Plantf

❧ Préfète Messages : 118 Date d'inscription : 31/07/2009 Age : 32

Dans la situation présente, une seule option: se faire oublier par tous les moyens possibles.

- Siam, t'es toute pâle...

Meghan ne prit même pas la peine de répondre et se contenta de baisser les yeux, avec le maigre espoir d'adopter des capacités caméléons en l'espace de cinq secondes. Elle tenait beaucoup à ses oreilles. Docile, elle suivit néanmoins l'impulsion donnée par Kim et se retrouva debout devant une classe beaucoup trop nombreuse.

"..."

- Joachim Cameron, étudiant à Clover Spring, première année. Et ma soeur, Meghan Cameron, septième année à Gryf...fondor.

Même après tout ce temps, l'information avait du mal à passer. Il avait très mal pris que sa petite soeur ne soit pas, comme lui, envoyée à Serpentard. Avec l'ombre d'un sourire, le jeune homme se rassit, sans même avoir à entraîner Meghan à sa suite. Le milieu avait été son compromis. Tout était toujours compromis entre eux. Elle le présentait plus amplement à Eden et il l'accompagnait à ce cours. Sans même "attendre un peu pour voir" à l'orée de la salle.

❧ Inactif Messages : 67 Date d'inscription : 31/07/2009 Age : 32

L'attention de tout le monde ou presque était tournée vers McEwan et ses exubérances lassantes, c'est-à-dire deux rangs plus loin. Leur Initiation à la Vie Politique Sorcière n'avait pas commencé à proprement parler. Rien n'empêchait d'être un tout petit dissipé. Le plus discrètement possible (c'était une chance que la Ministre de la Magie ait une voix qui porte), il déchira un bout de papier et griffonna quelques mots.

Spoiler:

Il plia le message en quatre, l'enferma dans sa paume et envoya celle-ci se promener sous sa table en direction de Toni. Il pianota deux-trois fois sur sa cuisse jusqu'à attirer son attention. L'échange se fit rapidement, même si ses doigts s'attardèrent un peu plus longtemps que nécessaire sur la main de Toni. Le Poufsouffle eut l'ombre d'un sourire qu'il accompagna d'un clin d'oeil. Puis tout son être regagna la posture normale d'un étudiant assidu. Si sa concentration ne répondait pas à l'appel, personne ne s'en soucierait.
Pour l'instant.

Il s'agissait là des deux dernières heures scolaires de 2009 et ça se sentait dans l'air de la Salle Juge Lara Impartial. A 16h, ils seraient tous officiellement en vacances. Banquet, excursion à Pré-au-Lard et surtout soirée de Noël au BDE... il y avait encore fort à faire avant de prendre le train pour Londres. Jörgen n'était pas pressé de rentrer à Dublin. Noël, c'était la famille au sens large du terme et, contrairement aux autres années, il n'était pas sûr de voir ça comme une escapade bienvenue loin de le foule de Poudlard. Trop de paramètres avaient changé entre temps. Gern, bien sûr, mais surtout Toni. Entre une famille envahissante et la Gryffondor, l'hésitation avait une espérance de vie relativement faible.
James avait été le premier à lui en faire la remarque, attribuant sa prétendue distance à Toni et à elle seule. Sa mère ensuite. Puis Ellsworth. Dans les paroles de seul ce dernier couvaient quelques reproches réels. Jörgen n'avait prêté attention ni à ce semblant de blâme, ni aux remarques en général. Il se sentait juste bien et avait besoin d'un peu d'insouciance. L'impression que cet éloignement datait d'avant Toni, d'avant la fête de fin d'année lui trottait de temps à autre sous le crâne sans qu'il ne se sente le goût de s'y arrêter. Si quelqu'un avait quoi que ce soit à voir avec l'histoire, il lui semblait encore que c'était Thémis. Mais, avec l'insouciance d'un côté, le sourire de l'autre, la volonté farouche de ne pas toucher au sujet de l'enfant et de s'en satisfaire prenait racine. Son petit monde tournait autour de Toni et de Thémi. Il se sentait enfin à sa vraie place quelque part. Il s'en contentait. L'heure des questions viendrait bien assez tôt.

❧ Inactif Messages : 70 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 29

Quelle que fût cette bête, un furet à poils roses ou une sirène sans nageoire, Toni fit des yeux de jarvet quand elle sentit la main de Jörgen effleurer la sienne sous la table pour y glisser un petit morceau de papier. Elle garda les yeux vrillés devant elle, sur l'estrade où se tenait madame la ministre. Le meilleur moyen de ne pas se faire prendre à ce petit jeu était de garder l'animal dans sa ligne de mire même si, elle l'avouait, Toni préfèrerait baisser les yeux pour que la femme n'y lise pas le sentiment mitigé que lui inspirait sa façon de faire. Si le regard était pris pour de l'insubordination, elle y perdrait probablement les deux oreilles et un sectumsempra lui paraîtrait une douceur à côté des sévices qu'elle allait subir.

Toni déplia le papier sous la table pendant que les présentations continuaient. Elle tenta d'effacer le sourire qui illumina son visage pour reprendre une expression impassible malgré le magma en fusion qu'évoquait en elle la question de Jörgen.

"Ca va être Ben Hur de lui répondre sans me faire prendre..."

La Gryffondor ramena le papier sur sa table et saisit sa plume pour commencer à écrire une réponse concise qu'elle lui développerait plus tard quand communiquer ensemble ne relèverait pas d'une expédition commando ou du 13ème travail d'Hercule.

Spoiler:

Rupture de chaudron assurée si sa vache à lait de maman apprenait qu'elle ne voulait plus venir. La solution de rattrapage était de faire venir Jörgen.

Sans replier le morceau de papier et sans quitter l'ex-dictatrice des yeux, Toni fit glisser le mot sur sa transversale en direction de Jörgen aussi rapidement qu'un vif d'or parcourait le terrain de Quidditch. Elle croisa les bras devant elle, sur la table, comme si de rien n'était et se sourit à elle-même pour fêter leur audace et leur phobie de rester en place.

❧ Ministère Messages : 30 Date d'inscription : 22/09/2009

- Caleb Sutham, 7ème année, Poufsouffle.
- Kephren Kaïtos, je suis en 2ème année à Phoenice Zone. Je suis d'origine Egyptienne mais j'ai vécu le début de ma scolarité en Arabie Saoudite avec ma mère.
- ...
- Lawrence, tête de Jobarbille, c'est à toi... t'es le dernier...
Le dernier, les yeux cernés et la tête fatiguée, se leva en réprimant un bâillement :
- Oui, heu, Lawrence, Adrian Lawrence.
- Votre année. Votre section. Je suis censé les deviner ?
- Vous pourriez ? demanda sottement l'ancien Gryffondor.
Le silence froid de Coolwater répondait à la question.
- Heu, non, bien sûr, je suis en 1ère année à Hawk Ring... à mon grand désespoir.

Les petits soldats s'étaient enfin tous présentés. Mareva ouvrit la paume de sa main où le parchemin contenant leurs noms, sections et années reposait comme une feuille morte. Soudain, la feuille morte prit vie. Le parchemin s'éleva dans les airs et grossit sous l'influence d'un sortilège d'amplification. Comme un papillon géant, il vibrionna jusqu'au mur à côté du tableau et s'y accrocha de lui-même. A présent, au dessus de chaque nom était apparue la photo de l'élève qui s'animait selon qu'il ait peur, qu'il soit détendu ou assidu au cours qui s'ouvrait, ainsi qu'un mini sablier qui dodelinait et se remplissait ou se désemplissait selon que chacun gagnait ou non du crédit ou des points aux yeux de la Dame Rouge. Ainsi tout le monde pouvait suivre le cours de sa note.

L'asiatique tendit sa baguette en direction de l'élève Casey Call. Toute souriante, elle harponna un regard de défi au sien:

- Call, souriez, voyons, vous faites peine à voir. Je ne vais pas vous couper la tête. On va commencer avec vous… Et quand il aura parlé, ceux qui le veulent complèteront l'intervention. Que savez vous de la politique magique à part que la discipline est chiante à mourir?

"Mais visiblement pas assez mortelle pour m'avoir encore achevé ^^"

Avant de baisser sa baguette avec une grâce incontestable (si c'est pas moi qui l'écrit, ça ne sera pas vous…), Les yeux de chat de la Dame se posèrent brièvement sur une rouge qui se tenait au premier rang avant de revenir à l'ancien Serpentard. Il lui avait semblé apercevoir un mouvement suspect. Quoi qu'elle et son petit voisin étaient en train de faire, il valait mieux pour eux qu'ils ne se fassent jamais prendre.

J'avais bien aimé la réponse de la Dame Rouge... Tu m'étonnes qu'on l'appelle comme ça... Cours exceptionnel d'Initiation à la Vie Politique Sorcière 920133

Cours exceptionnel d'Initiation à la Vie Politique Sorcière 920133

En pensant aux oreilles du Ministre, je me mis automatiquement à toucher les miennes. Elle rigole pas elle. C'est sans doute le genre à tenter une feinte de Wonski en plein match sans douter d'elle... La classe.

Présentation des derniers et petit numéro de notre animatrice du jour.

Wow...

Voilà la seule chose qui me passa par la tête lorsque qu'elle fit son petit numéro avec son mega poster compteur de points. Je regardais ma tête au second rang. J'étais cool, alors ça allait. Par contre, ma voisine ne l'était pas.

Je lui jetais quelques regards en coin. Elle n'arrêtait pas de se retourner vers le fond pour zieuter un Poufsouffle. Même si je ne la connais pas perso, on s'est croisées quelques fois au Velvet, et je connais sa réputation. Faut dire que les grands magnas de la presse avaient fait son portrait au vitriol pendant l'affaire De Lansley, impossible de passer à côté.
C'est pas le style à faire les yeux doux à un mec. Bizarre.

Puis, Maa'm la Ministre posa une question à mon cousin, et mon attention se focalisa sur elle. Sa question, elle était plus que transversale par rapport au cours. J'suis sûre que des intellos à la Redgrave pourraient écrire un bouquin pour y répondre. D'ailleurs, je la sentais prête à lever la main pour répondre... Cours exceptionnel d'Initiation à la Vie Politique Sorcière Icon_scratch

Y en a toujours des comme ça en cours.

Vas-y Casey, montre leur! pensais-je dans ma tête.

HJ: 'tain "classe" je l'avais pas utilisé dans le sens la salle de classe! Cours exceptionnel d'Initiation à la Vie Politique Sorcière 533181

❧ Inactif Messages : 32 Date d'inscription : 17/10/2009 Age : 32

A côté de Manny, Tracy tressaillait comme une feuille dès que leur nouvelle intervenante ouvrait la bouche. Par insouciance ou pas négation, Manny, quant à lui, n'avait aucune envie de céder à ce qui ressemblait au plus mauvais chapitre de l'inquisition. Et pas besoin d'être un magna de l'histoire pour reconnaître sous les trains fins et trompeurs de la Dame Rouge la folie de l'espagnol Franco, la barbarie d'un Mussolini ou, plus récemment, le sadisme d'un Rogue.
Tracy n'osa même pas sortir ses affaires tant il était paralysé par la peur. Manny se pencha sur son sac et sortit ses affaires et celles de son voisin qu'il déposa sur leur table respective.

"Et si tous en même temps nous lui envoyions un commando de sortilèges Chauve-Furie, peut-être que certains s'en sortiraient vivants et pourraient témoigner à la gloire de ceux qui nous ont prématurément quitté" ironisait le Poufsouffle avec un humour aussi tranchant qu'un sectumsempra, tout en essayant de repérer dans la classe celui qui s'appelait Casey. Manny n'eut pas besoin de se retourner, il regarda sur le poster où chacun d'entre eux était fiché.

Il chercha son propre visage. Sa photo le représentait avec un air sceptique qui frisait l'insolence. Il faudrait qu'il change tout de suite d'humeur. C'était terrible de se sentir ainsi mis à nu, comme ça, sans rien y pouvoir. En même temps, la tête des autres, à quelques exceptions près, c'était bonnet blanc ou blanc bonnet. A commencer par Tracy dont la réplique photographique s'enfonçait de plus en plus sous sa table pour ne laisse dépasser que le haut de sa petite mine de furet. On aurait dit qu'il cherchait à s'enfuir…

"Il court il court le furet. Le furet du bois, mesdames. Il court il court le furet. Le furet du bois joli," pouffait Manny "Allons bon ! Faudra que je pense à éveiller l'esprit serpentouffle de Tracy… quelle mauviette."

En tout cas, parce que lui-même ne rayonnait pas de l'esprit de ceux qui appartenaient à la maison de Rowena ou du courage effronté des Rouge et Or, Manny se fit la promesse de garder ses délires dans sa tête, de ne répondre à aucune question et de ne pas mettre en danger la jauge de sa maison en se tenant le plus à carreau possible. Il ne devait pas donner à la sirène asiatique ne serait-ce que l'opportunité de se rendre compte de sa présence.

❧ Inactif Messages : 67 Date d'inscription : 31/07/2009 Age : 32

1429!
1429 gallions la semaine!

Collée au mur, la réplique de Jörgen ouvrait de grands yeux. Rien dans ce qui s'était dit ne méritait une telle tête mais le jeune homme n'avait pas encore pris conscience qu'un duplicata reproduisait chacune de ses expressions.

Presque 1500 gallions! C'était plus que son père gagnait en un mois. Certes il passait ses journées à alpaguer des passionnés en quête de places et à les assommer avec "cette magnifique descente en piqué d'Hercule Mac Longins", les "magnifiques zig-zags d'Elladora Montgomery", la "fabuleuse feinte de Wronski du Tchèque Plantonov[i]", l'"[i]excellente trajectoire transversale d'Edmund O'Hool pour capturer le vif d'or après deux jours et demi de match", etc. Si l'audacieux acheteur échappait aux théories comparatives sur l'usage du Tranchefoule et du Pique-Souaffle, il pouvait s'estimer heureux.
En même temps, le jour où son père tiendrait sa langue et se contenterait de vendre des places pour les différents événements sportifs, il pleuvrait des ~~pastèques~~ en plein mois de juillet.
Mais quand même, presque 1500 gallions...

La moitié de leur groupe hétéroclite s'était tournée vers le fond sans que Jörgen ne comprenne pourquoi. Tant que tout le monde ne le dévisageait pas avec insistance, lui, ça ne devait pas être trop grave. Avec un temps de retard, il regarda dans la direction du nommé Call, en se demandant ce que ce dernier avait bien pu faire. Ou ne pas faire.
Avec deux temps de retard, il gomma le sourire idiot que la proposition de Toni avait fait naître sur ses lèvres. Sa plume gratouillait dans le vide.

Spoiler:

Entre autres.
Dans la foule se pressant chez lui pour les festivités, son absence passerait facilement inaperçue mais la cérémonie des cadeaux du 25 au matin le réclamerait aussi sûrement que L'Irlande appelait la pluie.

*Dans quoi je m'embarque...*

C'était une chose de répondre spontanément à une invitation qu'il aurait été jusqu'à inventer si elle n'avait pas été formulée. C'en était une autre de se pointer la bouche en coeur devant Mr et Mrs Scheffer au pied d'une pyramide. Mot de passe: kamikaze.
Advienne que pourra. Le destin du bout de papier était d'échoir dans la main de Toni, après, il verrait bien.

Eve regardait Thérésa qui ne lui accordait pas un seul regard. Elle avait espéré n'être pas assez insignifiante pour être ignorée comme elle l'avait été depuis le début de l'heure. Mais rien à faire, les sourires forcés qu'elle avait tenté partaient dans le vide. Thérésa faisait une tête d'enterrement. On aurait dit qu'elle avait vu un furet s'empoisonner au vitriol. Ah non...ça c'est le genre de choses qui aurait mit n'importe quel Serpentard de bonne humeur. Ce qui les faisait frissonner, c'était plutôt de voir un film d'amour. Mais enfin, cela faisait tout autant frissonner Eve qui lança un quasi inaudible:
« Snob de Serpentouffle! »
En revanche, elle ne comprit pas ce qui lui valut le regard étonné de Liam Cullen. Elle prit une poignée de ses cheveux afin de vérifier qu'ils n'avaient pas viré au vert. Heureusement, ce n'était pas le cas. De toute manière ça n'aurait pas été une grosse catastrophe, le temps exigeait le port du bonnet hors des salles.

« Eve mais... Qu'est-ce que tu fais? »
« Rien du tout, regarde, y'a plus rien! »
Sous l'œil réprobateur de sa camarade, Eve déchira le morceau de parchemin sur lequel elle avait gribouillé distraitement durant les présentations, le fit tenir sous la table avec un doigt et donna un coup de baguette dessus pour le faire avancer en espérant qu'il arriverait entre les mains de son curieux voisin. Ce dont elle ne fut absolument pas sûre puisque lorsqu'elle jeta un coup d'œil furtif sous la table, il n'y avait pas la moindre trace de son œuvre.

Spoiler:

« Elle a les mêmes idées, regarde! »
Les visages de toute la classe étaient affichée sur le mur et on pouvait contempler l'air décomposé d'Alexy et celui d'Eve, sérieux et détendu.

-« J'ai vraiment une tête d'intello dessus... »
Alexy regarda sa voisine, désolée.

« Mais non, je ne suis pas une intello parce que ça m'amuse de travailler. C'est une question de goût, pas de conscience ».
« Oui... »
« J'espère qu'on va te couper les oreilles! »
Instantanément, les yeux d'Alexy se firent plein de peur et portèrent toute l'attention dont ils étaient capables vers le tableau. Il semblait que rien ne puisse plus l'en détourner, pas même un Rogue vêtu d'un simple caleçon à fleur dansant sur la table. De toute manière, le Boureau venait d'entamer son heure de torture morale en interrogeant un garçon du fond de la salle.

« Elle est à cheval sur la motivation... un gallion que s'il répond avec désinvolture elle lui lance un sectumsempra! »
« Eve! Chut! »

❧ Modérateur Messages : 55 Date d'inscription : 16/08/2009

Quelle belle journée pour Gardeniser !
Ce fut la première pensée qui effleura mon esprit épais, moi votre cher concierge, en tirant les rideaux de mes luxueux appartements.
L'étape 1 de la Gardens' Attitude était de cultiver la Gardens' Attitude. Ce qui revenait à passer de suite à l'étape 2. Celle-ci revenait à montrer aux autres que l'on était à la fois cool et sévère, sexy et désintéressé. Bref, une figure d'autorité que tout le monde s'arrachait.

Après m'être levé et avoir déversé mes insultes favorites au premier elfe de maison que je pu dénicher, à savoir : Bande de Tranchefoule à Bronchiflor ! Vous n'avez que du magma dans votre tête de vif d'or ! Mon cousin Jarvet savait mieux préparer les pastèques que vous, bande d'ex-furets espagnols. C'est pas de la pastèque de je veux manger à mon p'tit dèj, encore moins du vitriol, vous voulez la mort du plus grand des Hercules ! Et pas la peine de prendre votre mine genre feinte de Wronsky hein ! Espèce de commando transversal, de vache à lait 1429 (quality is best before) ! Même Rowena Rogue ferait d'un pudding autre chose qu'un chauve-furie. Espèce de phobie des sirènes ! Ben Hur en culotte de nuit (wouah, c'était vraiment Serpentouffle de ma part ça, mais qu'est-ce que ça faisait du bien).
Je m'étonnais toujours de la facilité à trouver des noms biscornus pour injurier mon prochain (en cherchant bien dans le menu best of de mes collections d'échange de politesse). J'étais doué pour cela, ya pas à dire. Le pauvre elfe s'en retourna en zigzaguant à la cuisine - comme victime d'un sectumsempra - sûrement pour réparer ses ruptures de chaudron.
Il n'avait pas eu la délicatesse de me souffler le mot magique, le mot de passe en sorte, qui donne accès à ma bonne humeur, tôt le matin.

Après avoir agonisé cette créature, je m'en allais joyeux vers ma prochaine démonstration de force morale. Vers ma prochaine histoire d'amour avec moi-même.
En entendant des échos du côté de la salle Juge Impartiale Lara (non mais ! quel nom épouvantable pour une salle !), je sut quelle mission il me restait à accomplir.
A pas grandiloquents, je me dirigeais vers ladite salle et en ouvrais la porte avec la force de mes bras musclés - au gonfletum, je ne le nie pas.

Nom d'un moldu ! Il y avait là une charmante créature assise au bureau habituellement réservé aux professeurs (quoi qu'ils ne s'y assoient pas tous en même temps, en temps normal). Pour peu, je l'aurais pris pour une élève... sauf qu'elle était bien trop mûre (dans le genre fruit) pour en être une...

Comment ? Qui ose donner des cours et pénétrer l'enceinte de ce [color=red]château[/u] empli de magie qu'est l'illustre Poudlard (par ici les gallions Rosemont, la pub c'est bon pour le moral hein ?), sans s'être présenté devant moi ?

Je jetais un rapide coup d'œil autour avant de rendre mon verdict. Il y avait là le clan O'brian, Emmet Coolwater - euh, Clearwater, euh non ! Seth Cullen ! - Meghan -hum, miam miam - Eve Seng - à voir - Theresa - Haha, une qui allait sûrement devoir rater ce cours ! - Many Manara - et d'autres têtes blondes et brunes... plus ou moins intéressantes.
Dans l'ensemble, tous paraissaient un peu trop assagis. Sages comme des parchemins... Mais où était donc leur baguette ? Quel était ce cours sinistre ?

- C'est le Gardens' Blues !!! (BLououououououzzzzz)

Les présentations d'usage étant faites, je me tournais vers la charmante personne qui ornait l'arrière du bureau.

- Bonjour belle enfant, vous avez de la chance. Je suis dans un bon jour aujourd'hui mais la prochaine fois, si vous ne voulez pas écoper d'une punition, passez me voir à mon bureau pour me signaler votre venue au château.
"Vous pourrez quand même passer me voir après votre cours bien sûr. Je suis persuadé que nous trouverons un tas de choses à faire ensemble tous les deux."

Je jetais un coup d'oeil à la classe. Un peu trop sage...

- Haha ! Ca se voit que vous êtes une nouvelle. Vous ne savez pas vous y prendre avec eux ; voyez, vous leur faites peur !

Sûr, elle n'avait pas la Gardens' Attitude.

- Mais ne vous en faites pas les enfants, à présent que je suis là, vous n'avez aucune raison d'avoir peur.

Ou alors les raisons étaient toutes autres Evil

.

❧ Etudiante Messages : 691 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 39

Il y a beaucoup de gens dont la facilité à parler ne vient que de l'impuissance à se taire. (Cyrano de Bergerac)

1213... 1356... 1429... 1507....
Mélusine voyait presque le sablier mental de Derek égrainer les secondes.
Non, non, le petit schtroumph (Merlin, il avait grandi pendant l'été!) était un Serdaigle, un vrai. Il n'empêchait que la hantise de sa faire découper (ou plutôt de la voir se faire découper) façon sectumpsempra pour pastèque contrebalançait sa phobie de l'ignorance. Trop mignon.
Disons que ça passait pour un "petit" de quatrième année. Mais y avait quand même pas de quoi se faire une rupture de chaudron pour autant.

McEwan la Rouge, elle, n'était pas exactement formatée vache à lait qui regardait passer le Poudlard Express en broutant gaiement. Non, si action il y avait, il fallait qu'elle en soit. Et si c'était session blabla, il fallait qu'elle y mette son grain de sel, pour la bonne et simple raison qu'elle était incapable de s'en empêcher. Autant demander à Rogue de se lier d'amitié avec son shampooing.
Son bras fusa donc, mieux qu'un cognard façon tranchefoule, sans vraiment laisser le temps à Call (qu'est-ce qu'il faisait là, lui?) de tenter une réponse. Tant pis, hein?

"Et bien, ça sert à réfléchir avant d'agir pour éviter que tout le monde se tape dessus alors qu'ils étaient peut-être d'accord sur le fond. Mais ça n'empêche pas que je trouve que..."

'Bouse...'

Chute du bras qui regagna sa place le long de ses côtes. La face de jarvet de Gardens avait fait son apparition. Mélusine sourit de toutes ses dents. Voilà qui promettait d'être intéressant. Et tant pis pour son petit topo sur l'utilité des discours au vitriol.
Même Derek semblait soulagé (être soulagé de voir James Gardens, concierge farfelu et très partial, c'était dire...). Le schtroumph y voyait sans doute une intervention providentielle pour éviter à Zyn de se prendre un bon vieux Chauve-furie en pleine face. Mélusine, quant à elle, espérait une joute à la Hercule vs Ben Hur dans le verbe. L'espoir fait vivre.

"5 gallions sur la Ministre!"
- Zyn... tu crois pas que...
"Tu crois vraiment que Gardens a une chance?
- non, mais...
"Zut... tu veux pas parier quand même?"

Au grand dam de Derek, ils finirent par convenir d'une divergence sur la durée de l'altercation. Il va sans dire que Mélusine misait le plus long.

❧ Inactif Messages : 70 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 29

Il était cap.
Parole de Jarvet, Toni ne s’y était pas attendu bien qu’elle espérait la réponse positive.
Nom d’un furet à bonnet ! Il était cap.

Comment l’annoncer à ses parents ? Sa plume avait écrit plus vite que ses pensées.

Spoiler:

L’invitation était lancée et à présent elle devait tout faire pour convaincre ses parents d’accepter, quitte à jeter un Chauve-Furie à sa mère pour la tenir en place le temps qu’elle vende l’idée avant que Jean remette sur table l’histoire de son ex-petit-ami qui avait fui et qui était comme tous les autres : un lâche. Pauvre Adrian Lawrence ! S’il savait le portrait au vitriol qu’en faisait sa mère dès qu’on parlait des petits copains… Le simple mot "garçon" agissait comme un mot de passe maléfique sur madame Scheffer pour ouvrir les vannes de son fiel. Dépenser 1429 gallions en plus pour faire venir Jörgen n’était qu’une épine dans le pied de Madame Scheffer, elle était capable de dépenser cette somme pour réparer une simple rupture de chaudron ; ce qui allait être dur à vendre c’était tout simplement qu’un garçon soit 24H/24H si près de Toni. Toutefois, elle préférait certainement les avoir tous les deux à l’œil plutôt que, comme cet été, loin d’elle et de sa surveillance. Ca serait sur cette corde que Toni jouerait pour faire accepter la demande. Elle savait se montrer convaincante…

Toni sourit. La décision était prise : elle ne reculerait pas et demanderait l’autorisation à ses parents d’inviter Jörgen à venir passer les vacances de Noël avec eux. La savoir heureuse pour ces fêtes de fin d’année valait sans doute plus de 1429 gallions aux yeux de Jean Scheffer. Même contre l’idée, elle ne refuserait rien à sa fille.

Ses tourments prirent fin avec l’arrivée impromptue de Gardens qui déboula aussi attendu qu’un sectumsempra dans un magasin de porcelaine. Toni sursauta, profita de la diversion pour ranger le petit mot dans sa poche, et regarda la scène avec autant d’amusement qu’une vache à lait suivrait un documentaire sur les abattoirs de viande bovine. Ca allait saigner !

- Si nous survivons à cette journée, Jörgen, murmura-t-elle à son voisin, nous survivrons aux vacances de Noël…
- Vous allez passer les vacances ensemble ? Chuchota Japhet pour s’incruster dans la conversation pendant que Gardens, inconscient du sort qu’il encourait, était en train de friser la mort. Trop romantique ! Si je pouvais, j’inviterais Clarence mais y’a comme un grand frère qui m’en empêche… fichu Serpentard.

Toni ne répondit pas mais sourit à son amie en passant sa main sous la table pour saisir celle de Jörgen O’Brian. Jörgen O’Brian méritait plus que toute autre personne qu’on prenne des risques, qu’on déplaise à sa mère ou qu’on perde des points en cours. Que sa mère, une magna du sabre en kimono ou un concierge farfelu viennent piétiner cette conviction et Toni ne jurerait de rien parce que Jörgen O’Brian, elle l’aimait, lui et chacune des lettres de son nom et de son prénom.

- O’Brian, cap' ou pas cap' de se faire virer ?

Japhet écarquilla les yeux et refoula un "oh !" désapprobateur.

- Z’êtes fouuuus, s'étrangla-t-elle en s'enfonçant dans son siège, jetant un regard désespéré d'appel à l'aide à Seth, comme si celui-ci pourrait résoudre le conflit ou, plus improbable encore, les entendre à cette distance.
- Question d’habitude, sourit Toni en pressant la main de Jörgen. La première fois qu'elle avait parlé à Jörgen, à Portsmouth, leur amitié avait commencé comme ça, par un "t'es cap' de nager jusqu'à la grotte de Siemens ?" Depuis, le cap/cap alimentait quotidiennement leur niveau d'adrénaline.
- Help Seth, ça va mal finir, murmura Japhet en laissant tomber son visage dans ses bras croisés sur la table après avoir jeté un dernier coup d'oeil au pauvre concierge qu'ils voyaient peut-être tous vivant pour la dernière fois.

"Pourvu que quelqu'un rebondisse sur la réponse de Mélusine, priait Japhet dans sa tête, pourvu que quelqu'un réponde, Call ou n'importe qui !"

Elle se leva alors d'un bond en levant la main pour prendre la parole :

- Madame la MINISTRE, souligna-t-elle sans subtilité en fusillant Gardens du regard, est-ce que la politique ne servirait pas régler les problèmes de la société ? Des groupes de personnes, nommées ou élues -ou auto-proclamées- organisés en partis, eux-mêmes divisés selon des croyances en différentes façons d'appliquer les propositions pour gérer ces problèmes ? Quelles sont vos croyances ? Le débat, la discussion... la violence...?

"Si je suis toujours vivante à la fin de cette intervention, je demanderai à Gardens d'être exonérée à vie d'heures de colle."

Les yeux d'Eve, avides d'une action qui se produirait incessamment sous peu, faisaient des zigzag entre le concierge, le film d'amour, le garçon interrogé et devancé par une rouquine qui, aussi rapide qu'un vif d'or lui avait volé la vedette dont il ne voulait sans doute pas, vu le sourire sublime qu'affichait sa pastèque.

Gardens, ex-concierge (puisque sa vie prendrait sans doute un terme dans quelques minutes, creusait son trou (en voilà un spectacle amusant).
-Mais ne vous en faites pas les enfants, à présent que je suis là, vous n'avez aucune raison d'avoir peur.
La bonne blague. Comme il parlait le tyran qui avait arbitrairement interdit aux élèves de consommer des chocogrenouilles dans l'établissement. Il avait des airs de roi totalitaire. Dans le monde magique, ce genre d'attitude n'avait plus été vue depuis 1429... A peu près...
Qu'il ait la phobie des grenouilles, c'était compréhensible... Mais les chocogrenouille? Ça vient des vaches à lait (parce que ce n'est pas du chocolat noir!). Rien à voir donc. Et si la ministre risquait Azkaban en la tuant, le commando des amateurs de chocogrenouilles feraient tout pour l'éviter.

Puis, devant elle, Toni Scheffer et son amoureux dégoulinaient d'amour (se tenir la main en cours, si ce n'est pas osé?!).
-Cap' ou pas cap' de se faire virer ?
L'amour, ça rend définitivement idiot. Parce que tant qu'à avoir des coups de folie, autant faire des trucs marrants ou super incroyable.

Tout cela pour dire qu'Eve ne dit pas un mot durant tout ce temps, mais que si l'action était sans risques aucun et qu'elle n'était pas trop fatigante pour les bras, elle aurait supporté la ministre, et avec des pompons.

❧ Ministère Messages : 30 Date d'inscription : 22/09/2009

- Vous trouvez que quoi? demanda Mareva, d’un calme olympien, sans céder au tumulte soudain que l’arrivée d’un troll à tête de mulet avait soulevé dans la classe. Elle regardait Mélusine McEwan fixement. Il était hors de question de se laisser distraire par un abruti.

- C'est le Gardens' Blues !!! (BLououououououzzzzz)

"Gardens ? N’était-ce pas le concierge de Poudlard ?"

Etre concierge de Poudlard n’amoindrissait pas les charges qui pesaient contre lui. La Dame Rouge se contenta de lever sa baguette vers ce troll des montagnes à tête de mulet.

Mareva écouta patiemment. Si tant est qu’il avait quelque chose d’intéressant à dire, la chose tardait à arriver.

"Belle enfant"? Il veut que mon sabre lui serve de cravate, c’est certain. On ne peut pas être naturellement aussi obtus. C’est un appel à l’aide pour que je mette un terme à son insignifiante et misérable vie. Je ne peux pas refuser d’aider un être aussi désespéré."

- Vous pourrez quand même passer me voir après votre cours bien sûr. Je suis persuadé que nous trouverons un tas de choses à faire ensemble tous les deux.

Il n’avait encore rencontré aucun kamikaze en Angleterre. La chose était faite.

"Comme quoi? Me tricoter un nouveau chandail avec vos intestins. Super. Allons nous pendre joyeusement."

Il fut toutefois difficile d’en placer une.

- Excusez-moi, fit-elle poliment à l’élève qui avait le bon goût de sauver son camarde Serpenard d’une remarque piquante alors qu’elle se détournait d’elle pour déléguer toute son attention à tronche de chaudron en fête.

- Mais ne vous en faites pas les enfants, à présent que je suis là, vous n'avez aucune raison d'avoir peur.
- Eux non, mais vous si, lui dit Mareva en dirigeant sa baguette sous le nez de Gardens.

Mais elle fut interrompu par une élève au premier rang. La diversion était hardie. Mareva sourit mielleusement, baissa un temps sa baguette. Elle comprenait le sous-texte de la question de l’élève Japhet Cullen et elle fut amusée que la leçon lui advient d’une chose aussi frêle et qui n’avait pas encore assez de seins pour prétendre avoir déjà goûté aux bonnes choses de la vie.

Paraissant se calmer Coolwater répondit sur un ton qu’on aurait pu décrire gentil:

- Japhet Cullen, vous avez tout à fait raison. Mes croyances en matière de politique sont que seule la violence ne peut résoudre tous les conflits. +30 points pour Serdaigle. -10 points toutefois pour votre arrogance. En politique, c’est bien souvent le parti le plus fort qui l’emporte.

Et de relever subitement sa baguette en la braquant sur Gardens :

- Curriculum temporis !

A la place de Gardens se trouvait un adolescent boutonneux. Ce devait être l’adolescent que Gardens avait été dans le temps.

- Monsieur Gardens, ceci est une salle de cours, pas la piste d’un cirque, et elle n’est réservée qu’aux étudiants. Vous y êtes dûment invité mais pour cela vous devez être un étudiant. Allez vous asseoir. Maintenant! Avant que je vous fasse revivre vos quatre ans.

Le calme réapparut. Il était délicieux ce calme. Peut-être quelques murmures et gloussements mais ceux-ci étaient délicieux. La Dame Rouge reprit:

- Reprenons. Chaque communauté sorcière de chaque pays du monde est dépendante d’un ministère de la magie qui travaille dans le secret avec le chef de gouvernement moldu. Tous les ministères sont organisés de façon différente et possèdent leur propre système légal, judiciaire et exécutif. Ces trois pouvoirs sont parfois liés chez les sorciers et complètement séparés dans les démocraties moldues… parce qu’ils ne savent pas ne pas profiter du pouvoir. Ils ont bien raison. Une petite dictature de temps en temps est très bonne pour redresser un pays qui va à vau l’eau. Avez-vous des idées quant aux autres différences qui existent entre la politique moldue et sorcière? Soyez imaginatifs. Assortissez vos réponses d'exemples. Gardens, vous êtes bien entendu invité à répondre vous aussi, mon mignon.

HJ: vous pouvez inventer des anecdotes, des exemples de systèmes politiques dans le monde magique à l'étranger ou en Angleterre selon ce qui a déjà été inventé par JKR ou nos forums. N'attendez pas toujours que j'intervienne pou rebondir sur ce que disent vos camarades.

Les contraintes de mots ont changé. Allez vérifier. Vous avez fait dubon travail sur la première fournée! ^^

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